dimanche 6 mai 2012

France

France:

11 février au 3 mars 2012



Saint-Jean des Mauvrets - Lyon

Un chaleureux départ au milieu de l'hiver sur les berges de la Loire et de ses embacles, au milieu des amis venus trinquer le vin chaud, voilà de bons augures à ce périple de six mois ! Avec l'idée que l'on va vers le printemps c'est plus facile, d'autant que le soleil est de la partie ! Le froid aussi, moins 6 degrés.














Lyon - Pujaut

Pas la peine d'attendre que la pomme tombe de l'arbre, fallait juste qu'Isaac enfourche son vélo, là il aurait pigé illico la gravité, pas de la situation, car elle s'améliore, 16° et soleil, mais plutôt celle où en pourcentage tu évalues la cote, qui ne l'a pas encore, quoique l'on commence à bien la tutoyer. Depuis Lyon c'est à Montélimar qu'on s'est reposés les nougats chez des frapadingues du vélo urbain, salut les Béraud, qui foutent la vélorution chez les politiciens locaux peu enclins aux coups de pédales et nous préparent des villes où le cycliste ne sera plus un paria. 

















D'un coup de rein on dévale le Rhône, aidé par le mistral qui nous shoote par rafales de 90km heure jusqu'à Avignon. Une visite chez Servas, deux au camping à l'amiable chez l'habitant toujours très accueillant. Un coup d'oeil dans le rétro, j'ai toujours ma petite reine en visée qui sourit à grosses gouttes, elle en connaît un rayon et ne perd jamais les pédales... 




Avignon - Menton

C’est à Mallemort, où tu n’iras jamais, entre Cavaillon et la Roque d’Anthéron, festival de piano, qu’on a passé les 1000, en visuel y’a que du beau ici, au nord Le Lubéron, au sud la chaine de la Trévaresse et devant le Verdon en approche, la Durance arrose le tout, les autochtones parlent fort, l’accent chante. 











Robert nous file un coin de sa terre où se battent quelques brins de verdure, rapport au manque d'eau, pour l’écobuage c’est jusqu’au 1er mars, c’est royal, de plus son vélo est photogénique. On rince la tente car on frise encore dès potron-minet les moins 3°, après ça grimpe en degrés et en mètres mais diantre que c’est beau. On passe devant Pertuis, Rians et Esparron. A propos, la tache jaune, là sur les photos c’est sur
l’objectif, ça ne va pas durer. On traverse Salernes, cap sur Flayosc, là c’est curieux on évite Draguignan, direction le sud, les Arcs sur Argens. 







Trois virages et deux côtes plus loin en bordure de Fréjus, juste frais à souhait, c’est le repos de l’œil dans l’harmonieux jardin de Pierre dont la plus belle fleur assurément se nomme Jeanne.Viennent Anthéor la rouge et la Pointe du Dramont, d’où Tintin nous salue ? Cannes nous snobe, Nice nous offre un bel appart sur ses gradins, l’occupant est en vadrouille. De là jusqu’à Menton petite digression méditative fréquente à vélo, faut simplement pas que cela dure question sécurité, passer des roulements à billes de nos montures à Monte Carlo puis à Albert, pas celui du rocher mais l’ébouriffé qui tire la langue et aurait du se contenter de jouer aux billes plutôt que d’extrapoler cet innocent passe temps en théorie destructrice… etc, etc, mieux vaut regarder la route et pédaler en attendant la suite. Bon allez on file…









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