vendredi 18 mai 2012

Croatie


Croatie :

19 mars au 7 avril 2012


Péninsule Istria


Montée soudaine de la température et de l’inclinaison des cotes. Conséquences : des digressions vélopédalistiques en augmentation…
-     « Mômes, déjà sur nos spads, on allait déjà à toute beurzingue, en croate, brzine (beurzine) signifie vitesse et brzo (beurzo) vite, ça dérive du russe bistro, pressé de s’en jeter un avant d’y retourner, qui suppose un moment statique or ici le mouvement est perpétuel et le croate auquel tu poses une question n’a pas le temps de répondre ou seulement en anglais pour ne pas perdre l’habitude avant le grand rush.
-     A part la kuna la devise ici c’est : être poli et s’taire, matériau abondant dont le croate tapisse l’intérieur de sa voiture qu’il adule par-dessus tout et avec lequel il fabrique le fameux jogging mou à bandes colorées dans lequel il naît, vit et meurt. Le croate ne croate en rien, sauf au dieu Turistici (touristitchi) qu’il vénère de juillet à août avec offrande de campings ouverts et de bateaux assurant liaison entre les îles, c’est un ex slave mais pas côté travail, zagreb les yeux surtout chez le cantonnier d’altitude muni de dents à pivo (bière)…
      La pression monte et il est temps de descendre de nos montures et de planter la tente.














    


Cres - Krk - Rab - Pag


Elles, ces îles aux noms imprononçables sont des miracles oû le bleu travaille intensément, elles ne promettent rien, nous les traversons sans voix et sans souffle mais remplis d’une belle énergie. On en voit parfois les deux bords mais presque jamais le bout, c’est l’infini pour elles …

Entre, des bateaux, puissantes mécaniques sont des traits d’union rares et rapides qui les rapprochent, on y parle avec les gens dans toutes les langues avec l’idée qu’ici on se comprend. Ces îles gardent aussi le nom de ceux qu’on a laissé et de ceux qui nous quittent tandis qu’on les traverse en silence.













































La cote croate


Comme le dit mon pote Paul*, Partir, le rêve de tout bon projectile ! encore faut-il en avoir un, de projet. 
De Zadar à Zaostrog en passant par Sibenik, Primosten, salut Max, puis Trogir et Omis sans oublier Split et Makarska, c’est un grand chapelet de ports qu’on égrène sur nos petits vélos. L’Adriatique vit et résonne au son des bétonnières, tout est à louer, tout est à vendre ! Alors on boit un coup à votre santé. Désolé que vous n’y soyez pas aussi, et on repart, dans mon rétro la p’tite tache rouge qui tache de ne pas disparaitre.

*Morand










Direction Dubrovnik (3OOO km depuis Saint Jean), ville impossible à vélo, découverte au petit matin sous la pluie, des remparts, des ruelles de la cité puis repartir vers d’autres cieux aux pentes vertigineuses sous des trombes d’eau.








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