samedi 14 juillet 2012

Allemagne


Allemagne

24 juin au 15 juillet 2012



Bad Schandau - Berlin - Bonn - Lichten Busch

Chacun ici bas possède son sosie et même parfois plusieurs, comme Suzie et Sophie qui sont pourtant uniques. Voyager à vélo permet de les croiser et de les reconnaitre, comme J à Dresden plus vrai que le vrai et puis D à Berlin photocopie de l’autre, JL à Koblenz jumeau du précédent, V à Erfurt, reflet de l’original. Leur façon appuyée de ne pas nous reconnaitre, voire de nous ignorer, nous met la puce à l’oreille, rester discret, ne pas s’immiscer, un signe, un salut, il m’a reconnu … il connait mon sosie ! Chacun a besoin d’être un ailleurs. Plus anonymes encore sont les nuages qui se ressemblent tous, certains plus que d’autres quand ils lâchent la bonde et ne tarissent plus pendant des jours entiers. Nous, l’eau on la préfère, plutôt en bouteille, dans le lit d’une rivière, sous forme de glaçon « dedans le pastaga », en vapeur au sauna, plutôt qu’au dessus de nos têtes. C’est une croisière aquatique et nos roues sont des bouées, au bout de nos chaines …une ancre et sur certains sentiers on rame, c’est vraiment la galère! Que vois tu venir sœur « météo à sept jours» ?










Pourtant entre les gouttes, magie du paysage, il y a toujours à voir, à Heimboldhausen, d’immenses volcans de sel dont le vent charrie les cristaux et se mélangent à l’air humide au dessus des champs de blé, nous offre cette odeur de pain chaud, aussi à Ulrischstein, ces colonnes romaines perdues dans les collines vertes dont Vulcain se sert encore et qui fument et qui fument.








A Berlin on y entre par le chemin des rois à travers la forêt jusqu’au cœur de la ville, d’un coup on en devient les rois, ceux de la bicyclette et on est des milliers à être des rois, alors on va jusqu’au philarmonique pour écouter Uta, notre reine de cœur et de la tarte aux fraises, du coté de chez Charlie pour y faire le point mais on y reste pas, voir l’East side gallery sur les bords de la Spree et le musée du mur sur Bernauer Strasse qui nous retient longtemps et nous voit revenir. Tragiques et incroyables histoires de tous ces gens qui nous rappellent que des murs comme celui là encore, partout se construisent. Et puis d’un p’tit coup de Rhein on se hisse, hisse et eau de Koblenz jusqu’à Bonn retrouver Bettina, Jürgen et l’ami Paul, non pas celui là mais un beaucoup plus petit qui du haut de ses deux ans et trois mois avec sa joie de vivre est comme un p’tit soleil, celui qui nous manquait.











1 commentaire:

  1. On rattrape le temps...
    perdus nous sommes d'un coup !
    c'est magnifique. Ce que vous faites et avez fait est magnifique.
    Arrêtez vous à la lisière de la France, pour reprendre calmement contact : le bateau c'est l'idéal, non ?
    Nous vous attendons.
    Bisous, plein
    Les garotte

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